mercredi 22 avril 2015

BELGIQUE, ON assassine lentement tes enfants les plus fragiles ! Part 8/8




 !! Appel à Témoignages !!

Dans ce cadre je lance un appel à témoignages.

Si vous-même, ou l'un.e de vos proches, connaissances etc subit cette descente aux enfers merci de me contacter. 


Votre participation sera traitée de manière digne et discrète et multipliera d'autant la portée de notre action. 

N'hésitez pas non plus, à parler de cette action autour de vous, dans vos associations, dans vos cercles, auprès de vos proches ou connaissances. 



Pour autant, aucune haine, aucune violence, aucune récupération, religieuse, 
philosophique, politique, ou antidémocratique ne sera acceptée. 

Agissons en citoyens responsables.

Philippe Destoky





mercredi 15 avril 2015

BELGIQUE, ON assassine lentement tes enfants les plus fragiles ! Part 7/8


Plainte sera déposée à la Ligue des Droits de l'Homme.

Bientôt à la rue, poussés au suicide ou en extrême pauvreté, les invalides, grands malades, rejoindront les chômeurs, les pensionnés sans pension et autres très grands précaires : 
il s'agit d'un génocide d'état planifié par le gouvernement actuel et inchangé depuis 30ans.

Article 6 du STATUT DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE19 :
Crime de génocide

Aux fins du présent Statut, on entend par « crime de génocide » l'un des actes ci-après commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

a) Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.

Article 25.1 de la DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME :

1.1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.







Article 23 de la CONSTITUTION DE LA BELGIQUE :

Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine.

À cette fin, la loi, le décret ou la règle visée à l'article 134 garantissent, en tenant compte des obligations correspondantes, les droits économiques, sociaux et culturels, et déterminent les conditions de leur exercice.

Ces droits comprennent notamment :

1° le droit au travail et au libre choix d'une activité professionnelle dans le cadre d'une politique générale de l'emploi, visant entre autres à assurer un niveau d'emploi aussi stable et élevé que possible, le droit à des conditions de travail et à une rémunération équitables, ainsi...


...que le droit d'information, de consultation et de négociation collective;

2° le droit à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l'aide sociale, médicale et juridique;

3° le droit à un logement décent;

4° le droit à la protection d'un environnement sain;

5° le droit à l'épanouissement culturel et social.
~*~

Ph. Destoky

jeudi 9 avril 2015

BELGIQUE, ON assassine lentement tes enfants les plus fragiles ! Part 6/8



Belgique, génocide sanitaire activé

Après la traque contre les chômeurs et autres précaires, jetant plus de 25,000 foyers hors du chômage, butant contre les caisses des CPAS gérées par des villes elles-mêmes déjà au bord de la faillite, viendront les seconde, puis troisième puis quatrième... vagues, toujours plus assassines, toujours plus dangereuses. Y compris pour des équipes de fonctionnaires dont les effectifs, soumis à toujours plus de pression se réduiront au gré des restrictions budgétaires, des maladies professionnelles, des burn-out voire des suicides...

Après l'agonie du système des pensions qui seront taries d'ici trois ans,
S'ajoute à présent, dès maintenant, la chasse aux invalides, grands malades et malades chroniques. Perdant leur statut OMNIO ou Inami, ils sont obligés de payer plein tarif pour les soins, l'énergie, les transports etc. 

Avant d'être ensuite jetés sur la voie de garage du chômage. Incapables de trouver du travail du fait de leur santé, ils perdent souvent plusieurs centaines d'euros par mois, tout en étant obligés de payer plusieurs centaines d'euros en plus. Ne trouvant pas de travail, ils perdent leurs allocations, chasse aux chômeurs oblige, et sont dans l'incapacité de payer.

Les médiations de dettes vont exploser. Le dernier mémorandum sur la pauvreté en Belgique17 sonnait déjà le tocsin en l'illustrant par la ville de Liège:
« 3.6. Le surendettement
« C’est sûrement l’effet d’une certaine paupérisation de la population liégeoise qui provoque une augmentation vertigineuse des situations de surendettement.
« En 2009, le Tribunal du Travail a enregistré 1.487 nouveaux dossiers de règlement collectifs de dettes, soit 120 nouveaux cas par mois. À cela, il faut ajouter 334 nouveaux dossiers en médiation de dettes introduits par le CPAS de Liège, chiffre qui ne cesse d’augmenter, passant de 261 en 2007 à 280 en 2008.
« Parmi ces dossiers de surendettement :
« - 23 % des dossiers concernent des familles ;
« - 65 % des personnes suivies en médiation de dettes sont sans emploi contre 26,5 % de salarié et 7,9 % de retraités.
« Selon la Présidente de ce même Tribunal, « il ne s’agit pas de dettes liées à des dépenses de luxe, de vacances ou du superflu. Au contraire : de plus en plus de familles n’arrivent plus à payer leurs factures courantes pour l’électricité, l’eau, le chauffage, le loyer, ou même à faire leurs courses sans avoir recours au crédit »


Le document conclut : « Tous ces indicateurs, à quelques rares exceptions, connaissent la même courbe ascendante depuis 5 ans à Liège. Toutes ces données prouvent, si besoin en est, que les situations de précarité et de pauvreté ne cessent d’augmenter dans notre pays et plus particulièrement à Liège. D’où la volonté du pouvoir politique, en cette année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, d’élaborer un plan ambitieux pour lutter concrètement contre le phénomène de pauvreté sur le territoire communal. »

Tant de souffrances, tant de manipulations, de désespoir, de suicides pour... rien ? 

Sauf pour plaire aux banques bien sûr. Cette remarque semble grosse, voire provocante ? Pas au regard de David Graeber, du Guardian, qui, mardi 18 Mars 2014 , lâchait le morceau18. Trois économistes d'envergure travaillant à la Banque d'Angleterre donnent raison aux mouvements tels Occupy, Indignés... remettant en question les diktats des banques. Dans le cadre de l'austérité, et plus particulièrement de la privation de soins à des  personnes souvent en fin de vie et cela dans le but unique, et inique, de faire des économies, ce n'est pas seulement un non-sens, c'est surtout la planification, sur et depuis plusieurs années, de crimes déguisés de plusieurs dizaines voire centaines de milliers de personnes, et ce uniquement pour la Belgique.,

17 « Aperçu statistique sur l’état de la précarité et de la pauvreté à Liège »

« Le rôle de la banque centrale est de présider un ordre juridique qui accorde effectivement aux banques le droit exclusif de créer des reconnaissances de dette d'un certain genre, ceux que le gouvernement reconnaîtra cours légal par sa volonté de les accepter en paiement des impôts. Il n'y a vraiment pas de limite sur combien les banques pourraient créer, à condition qu'ils puissent trouver quelqu'un disposé à emprunter. Ils ne seront jamais pris de court, pour la simple raison que les emprunteurs, en général, ne prennent pas l'argent pour le mettre sous leur matelas; en fin de compte, l'argent des prêts bancaires finira par revenir dans une banque à nouveau. 

Donc, pour le système bancaire dans son ensemble, tout prêt devient simplement un autre dépôt. De plus, dans la mesure où les banques ne doivent acquérir des fonds de la banque centrale, ils peuvent emprunter autant qu'ils le souhaitent; le vrai problème n'est pas le taux d'intérêt, le coût de l'argent, ni la quantité. Depuis le début de la récession, les banques centrales américaines et britanniques ont réduit ce coût à presque rien. 

En fait, on peut pomper autant d'argent que possible dans les banques, sans produire d'effets inflationnistes. Ce que cela signifie est que la limite réelle de la quantité de monnaie en circulation n'est pas combien la banque centrale est disposée à prêter, mais combien le gouvernement, les entreprises et les citoyens ordinaires, sont prêts à emprunter. » 

Autrement dit, les banques créent l'argent autant qu'elles le veulent. 
L'austérité et les mesures ne sont donc qu'un leurre. Carnassier. 
La seule création de l'austérité est le bain de sang.
Ph. Destoky

dimanche 29 mars 2015

BELGIQUE, ON assassine lentement tes enfants les plus fragiles ! Part 5/8



Malade, oui, mais de luxe !

C'est que, tout simplement, la valeur de l'argent n'est pas la même selon le milieu de vie. Les charges de santé sont déjà très lourdes, nombre de personnes en Wallonie "choisissent" de se passer de soins, tant qu'elles le peuvent, parce qu'elles n'en sont plus capables financièrement. Pour des précaires, des chômeurs ou quantité de professions (prof, infirmières, policiers...) payer €50 est une somme importante, beaucoup plus que pour d'autres personnes. Encore une fois sous une neutralité superficielle, le législateur vise des gens déjà en précarité. S'y ajoutent les souffrances et les angoisses de la maladie...

« En 2013, 1 personne sur 5 en Wallonie a reporté ses soins ou y a renoncé, par manque de moyens financiers, alors qu’elle en avait besoin. C’est le bilan qu’a présenté hier la Mutualité Socialiste. », rapporte leguidesocial.be16. « La part du financement privé des dépenses de santé en Belgique reste supérieure à celle observée dans la plupart des pays européens. Les dépenses privées de santé des ménages wallons en 2013 se sont élevées à 9.4 milliards d’euros (sur un total de 38.9 milliards). 1 personne sur 5 en Wallonie aurait renoncé à ses soins lorsqu’elle en avait besoin. » 

L'hécatombe est planifiée, active depuis plusieurs années, nous venons de le voir. Et est loin d'être terminée.


Elle touche toute la population pauvre, de plus en plus précarisée :


« Selon les résultats de l’enquête, les femmes (24,9%), les familles monoparentales (44,3%), les adultes âgés entre 18 et 45 ans (1 personne sur 3), les groupes sociaux les plus faibles (26%) sont les catégories les plus touchées. Plus de 4 parents isolés sur 10 reportent/renoncent à des soins de santé. Au sein des familles monoparentales qui ont reporté/renoncé à des soins, les enfants sont relativement moins touchés (16,1% contre 22,1% pour les familles en couple). Les médicaments sont le 1er poste de dépenses reportées (32,9%), viennent ensuite les soins dentaires (22,9%) et les consultations chez le médecin généraliste (22,8%). Parmi les plus de 60 ans, seulement 7,1% reportent/renoncent à des visites chez le spécialiste. Mais, 14,8% ont dû reporter/renoncer à une hospitalisation. Enfin, 12% des personnes interrogées ont déclaré avoir reporté/renoncé à des médicaments prescrits par le médecin. Les femmes (14,7%), les familles monoparentales (26,7%) sont à nouveau les plus touchées. Les plus de 60 ans sont les moins concernés (5,8%) par ce phénomène, a expliqué Solidaris –Mutualité Socialiste. »

Et l'on s'en tire bien : les pouvoirs publics.assument 75,9% des soins de santé, pour un total de 10,5% de son PIB. Le guide social nuance : « Les coûts à charge des patients ont été réduits pour certaines dépenses importantes tels que les séjours en hôpital, les médicaments, le matériel médical ou les soins dentaires. L’accessibilité financière des ménages à faible revenu, des malades chroniques ainsi que des travailleurs indépendants a également été améliorée. »

Laissons le dernier mot aux personnes malades, via Anne Remacle. « Elles ne veulent pas peser sur leur entourage mais elle ne se sentent pas toujours comprises ni soutenues. Elles ont du mal à pousser la porte des services sociaux et associations. Les relations s’effilochent avec les anciens collègues, les amis, le réseau social. Dans ce contexte, plusieurs personnes expliquent combien le fait de participer à des groupes d’entraide et de paroles les a aidées à remonter la pente. D’autres évoquent les bienfaits du volontariat pour s’épanouir et retrouver un sens à leur vie : “Je suis bénévole Altéo pour le transport des malades. On rencontre un tas de gens, on parle de tout (...). Et quand on voit que des gens gravement malades gardent le sourire malgré la douleur, ça m’aide à relativiser mon invalidité”. »

Ph. Destoky